L'équipement maudit :
C’était le salon commercial qu’ils attendaient depuis des mois. Celui qui avait coûté affreusement cher, mais qui devait générer plusieurs retombées.
Pas de temps à perdre, l’équipement, la pièce CLÉ du kiosque, est envoyé par bateau. L’entreprise se croisant les doigts pour qu’il arrive à destination à temps pour le show.
Mais une fois au salon, ils découvrirent avec effroi que le précieux équipement était méconnaissable : personne n’avait prévu l’impact de l’eau de mer sur la machine désormais rouillée de bas en haut…
Les planches monstrueuses :
Tout semblait conforme, les papiers étaient remplis, le contrat de vente vérifié…
Qui aurait cru que quelques planches de bois auraient pu causer autant d’ennuis.
L’entreprise n’avait pas utilisé une palette conforme, certifiée ISPME15.
Malheur! La marchandise ne pouvait être livrée sans une interminable quarantaine! Des frais d’entreposage de 40 jours mais surtout, d’innombrables excuses auprès d’un client nouvellement gagné et aussitôt ébranlé…
La douane:
Ce devait être une exportation comme les autres. Après plus de 12 ans dans le métier, le processus était presque devenu habituel.
Et pourtant la vérification d’un douanier avisé allait tout changer. Le code HS utilisé n’est pas le bon. On demande une étude d’antériorité.
Les douaniers arrivent sur les liens, fouilles les divers documents et posent d’innombrables questions.
Le code HS erroné est utilisé depuis plus de 6 ans. Le bon code impliquait le triple de droit de douanes. L’entreprise allait devoir payé la différence pour chaque envois depuis 6 ans…
